Frustration liée aux vacances : comment le tourisme de masse modifie nos comportements de voyage
Le livre "Abtreibed" de Valentin Groebner critique la consommation et la lassitude dans le tourisme de masse et prône un voyage durable.

Frustration liée aux vacances : comment le tourisme de masse modifie nos comportements de voyage
Dans son livre « Abmachen », récemment publié, le professeur d'histoire suisse Valentin Groebner critique le tourisme moderne comme une forme de consommation qui va bien au-delà du simple voyage. Dans la suite de son essai « Fatigué des vacances », Groebner affirme que voyager n’est souvent qu’un « départ en voiture » et se déroule souvent sans destination spécifique. Il décrit comment les voyageurs voyagent en masse – que ce soit en avion, en train ou en bateau de croisière – et ne trouvent souvent pas ce qu'ils recherchent. Statistiquement, ses observations montrent que les voyageurs ont tendance à rechercher d’autres touristes plutôt que l’isolement ou des expériences uniques. nd-courant rapporte que Groebner aborde dans ses réflexions des destinations de voyage particulières telles que la Grèce, la côte atlantique, la Bourgogne, le canton d'Uri et le Sri Lanka et réfléchit à sa propre déception face aux souhaits de voyage qui restent souvent insatisfaits.
Son livre, publié par University Press Göttingen, compte 136 pages et coûte 20 euros. Dans une analyse approfondie, Groebner révèle les contradictions du tourisme de masse et met en garde contre ses effets négatifs sur l'environnement et le climat. Il constate que la consommation de services touristiques s'accompagne souvent d'une lassitude et d'une perte de temps et d'argent. Il aborde également le caractère incomplet de la satisfaction des souhaits de voyage et vous appelle à ne trouver l'endroit idéal que lorsque vous arrêtez de le rechercher activement.
Les défis du tourisme de masse
Outre les avantages économiques, le tourisme de masse entraîne également toute une série de problèmes. La surpopulation d’attractions touristiques bien connues entraîne non seulement une pollution de l’environnement, mais détruit également les habitats naturels. En outre, la demande touristique augmente le coût de la vie pour les habitants, ce qui contribue aux tensions dans les régions touchées. La commercialisation des traditions culturelles et la perte du patrimoine local constituent d’autres conséquences graves. Porte des Nations souligne que les ressources infrastructurelles sont mises à rude épreuve alors que les problèmes d'élimination des déchets et la pollution de l'environnement augmentent.
Pour relever ces défis, des approches de voyage durables sont recommandées. L’accent doit être mis sur des destinations de voyage moins connues et naturelles qui offrent des rencontres authentiques avec les habitants et la jouissance de lieux intacts. De plus, la profondeur de l'expérience est favorisée par la dégustation de la cuisine locale et la participation à des randonnées dans la nature respectueuses de l'environnement.
Pratiques de voyage durables
Un aspect central des recommandations de voyages durables est la qualité plutôt que la quantité. Les voyageurs devraient rester plus longtemps au même endroit et participer à des ateliers et des visites pour éviter les comportements stéréotypés. Des décisions respectueuses de l'environnement, comme l'utilisation de moyens de transport respectueux de l'environnement et le séjour dans des hébergements gérés de manière écologique, contribuent également à une meilleure protection des régions de voyage. De plus, s’approvisionner auprès de producteurs et artisans locaux constitue une étape importante dans la promotion du développement durable.
Dans l'ensemble, l'analyse de Groebner montre que des voyages plus conscients peuvent non seulement conduire à des expériences inoubliables, mais sont également bénéfiques pour le tourisme durable. Il appartient aux voyageurs de reconnaître les défis du tourisme de masse et d’avoir une influence positive sur les régions où ils voyagent.